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Emmaus Köln

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Urlaub, um gleich eine Frage vorwegzunehmen, die sich aus den folgenden Absätzen ergeben wird, ist kein Wort mit Vorsilbe, es bezeichnet nicht Ur-Laub, also nicht sehr, sehr alte Blätter, Humus oder Komposthaufen oder so. Wobei sich, wenn man lange genug darüber nachdenken würde, bestimmt lauter Parallelen fänden, etwa zwischen dem Zustand eines vom Baum gefallenen Blattes und jenem eines welk auf der Strandliege sich bräunenden Menschen. Urlaub ist vielmehr verwandt mit dem Ausdruck "erlauben", das Wort bezeichnet also eigentlich die Berechtigung, der Arbeit fernzubleiben. Sehr deutsch doch: Freiheitsgefühle durch das sichergestellte Wissen, dass die Obrigkeit das Ausruhen gestattet.

Image/photo Die Bilderstrecke nun wurde von dem deutschen Fotografen Dennis Eichmann kuratiert. Er sammelt seit einigen Jahren Fotografien menschenleerer Plastikstühle und zeigt sie auf einem Instagram-Account, der den Namen Vacant Chairs Magazine trägt (auf der Plattform zu finden als vacant.chairs.mag), zu deutsch: "Leere-Stühle-Magazin". Was Eichmann an diesem Namen so gut gefällt, ist aber, dass er nicht nur sehr genau bezeichnet, was zu sehen ist, sondern dass darin schon ein weiteres Wort mitschwingt: vacation.

Und dieser englische beziehungsweise eigentlich altfranzösische Ausdruck nun bezeichnet ja in weiten Teilen der Welt das, was die Deutschen eben Urlaub nennen, und leitet sich ab aus dem Lateinischen vacare, "unbelegt sein". Die Ferien, der Urlaub, sind die Zeit, in der uns nichts bedrückt, beschwert, in der uns nichts belastet wie etwa ein Mensch einen Stuhl. Freizeit, das sagen wir ja auch.

Aída García Naranjo : Nous vivons une période très difficile. On peut dire que le Pérou est un pays qui souffre et qui lutte.

Image/photo Le Pérou souffre, car depuis le 7 décembre de l’année passée, le régime a changé. Nous sommes passés à un régime civique, militaire, policier qui a déjà plus de 60 morts à son actif. Ce gouvernement autoritaire, qui tente de rester au pouvoir sans avoir été élu, a perpétré des massacres à Andahuaylas, Ayacucho et Puno.

Le Pérou est également un espace de lutte. Le pays entier est debout, avec des revendications très importantes, incluant un changement de gouvernement, la démission de madame Dina Boluarte, la dissolution du Congrès de la République et le changement de son bureau, ainsi que la convocation immédiate de nouvelles élections en 2023.

Quelle est l’origine de cette crise ?

La crise du Pérou n’est pas passagère, mais systémique : ces six dernières années, nous avons eu six présidents, deux cents ministres et neuf Conseils des ministres. Et la situation politique actuelle n’est guère différente : en 45 jours, nous avons eu deux gouvernements, deux Premiers ministres et une situation très critique, incluant plusieurs morts. Tout ceci implique une crise de nature systémique, conséquence d’un modèle économique qui connaît une croissance, mais sans distribution des richesses.

Image/photo Quel rôle peut jouer la société péruvienne ?

La société est sur le pied de guerre et se montre solidaire envers les populations rurales et abandonnées, qui forment ce qu’on appelle au Pérou « les oubliés ». Il ne s’agit pas du Pérou officiel, mais d’un Pérou profond, où le taux d’emploi informel est de 78 %, où la pauvreté ne cesse d’augmenter, dépassant maintenant les 30 % et où le taux d’enfants en situation alimentaire très critique est très élevé.

Comment la solidarité internationale peut-elle apporter son soutien ?

Nous appelons le monde entier à la solidarité avec le Pérou, pour exiger la fin de la violence et des morts, ainsi que le respect des droits de l’homme, afin de trouver une issue démocratique, populaire et nationale à cette crise.

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